Visite au Québec et en Ontario du 09/09/2013 au 26/09/2013
L’objet de cette visite était de compléter un précédent voyage au Québec et de découvrir l’Ontario
1°) Le circuit:
2°) Quebec
Arrivés à Montréal, la pluie est au rendez-vous. Nous décidons donc d’abandonner le programme de visite de la ville et partons pour Québec. Nous visitons, l’après midi, l’ile d’Orléans sous un ciel gris et maussade et réservons pour le lendemain midi un repas typique de Cabane à Sucre.
Le village des Hurons-Wendat est situé dans la réserve indienne Wendake à Lotteville soit environ 20km au nord-ouest de Québec. Une reconstitution d’un site traditionnel Huron est présentée et commentée par des guides
En fait la visite de ce village devrait être faite, pour respecter l’ordre chronologique de l’histoire de cette tribu, après la visite du site archéologique de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons près de Midland dans l’Ontario. Mais nous avons fait l’inverse…..
Voici une synthèse des deux visites: Les Hurons-Wendat étaient à l’origine implantés dans le secteur du lac Huron. Très vite ils établissent des liens commerciaux réguliers avec les Français dès leur arrivée au Canada. Les Jésuites décident de s’installer à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons près de Midland (Ontario). les fouilles archéologiques ont permis de reconstituer le village qu’ils avaient construit. Les guerres avec les Iroquois ennemis des Hurons et les maladies apportées par les Français décimèrent rapidement la population. Les Hurons-Wendat christianisés et les Jésuites abandonnèrent ces terres pour se réinstaller près de Québec dans le secteur où la réserve est située actuellement. Les autres Hurons qui avaient refusés la religion chrétienne se dispersèrent, certains intégrés chez les Iroquois, les autres déplacés plus à l’ouest. On les retrouve aujourd’hui dans le Michigan, le Kansas et l’Oklahoma.
Trop peu nombreux les Hurons-Wendat du Québec ont été partiellement intégrés. Ils essayent actuellement de retrouver leur langue à partir des documents Jésuites de l’époque, malheureusement elle ne comporte plus que environ 1000 mots. Beaucoup de croisements ont eu lieu avec les Québécois si bien que notre guide pour la visite du village était blonde aux yeux bleus….. mais de descendance huronne. C’est une clause indispensable pour pouvoir être accueilli dans cette réserve. Malgré cette exigence, les prétendants à l’installation dans cette réserve ne peuvent y être tous accueillis, la surface est trop faible. L’attractivité de la réserve est en fait liée aux conditions fiscales très avantageuses et au fait qu’elle est entièrement gérée par la communauté huronne selon des méthodes en partie héritées de leur culture.
Ensuite direction la Cabane à Sucre pour un repas québécois dont les convives seront en fait tous français…….. Nous sommes plutôt déçus par ce repas, c’est sûr que la cuisine traditionnelle québécoise est très simple, mais nous avions eu l’occasion, lors d’un précédent voyage, de manger au Musée des Bucherons ( Les Grandes Piles près de Shawinigan) où le repas avait été bien meilleur.
3°) Charlevoix
Pour rejoindre Tadoussac nous traversons le Charlevoix. J’avais appris que cette région avait subi la chute destructrice d’une météorite, il y a 365 millions d’années. La carte en relief de Google ainsi que la photo radar montrent effectivement qu’un phénomène particulièrement violent s’y est produit. Un bureau d’information touristique du Charlevoix est situé en bordure des restes du cratère. Je pensais qu’il y aurait un point de vue intéressant de cet endroit. En fait l’échelle de cet évènement est tellement grand ( 45 km de diamètre) et les »collines » restantes du centre qui paraissent »arasées » sur les photos sont en fait encore suffisamment élevées pour qu’on n’arrive pas à visualiser ce cratère du sol. Ceci explique pourquoi il a fallu attendre1965 et des analyses géologiques approfondies pour interpréter l’origine d’une sismicité locale plus intense que la moyenne de la région. Les fracturations des roches sous-jacentes provoquées par ce choc ne sont pas encore complètement stabilisées……
La photo radar prise depuis un satellite est particulièrement instructive:
Ci-après une vue de l’embouchure de la rivière du Gouffre, de Baie St Paul et au fond du flanc du cratère.
4°) Tadoussac et les baleines:
En arrivant à Tadoussac nous retenons nos places sur un bateau pour partir le lendemain matin à la découverte des baleines. Le matin , avant le départ il y a pas mal de brouillard, on hésite à partir , mais sur le port un employé des Parcs du Canada nous indique que le brouillard devrait se lever dans la matinée….. On décide donc d’y aller.
Même à cette saison il y a encore pas mal de volontaires pour cette expédition. Nous partons en même temps qu’un autre bateau dans un brouillard assez épais….
A l’arrivée sur secteur des bateaux pneumatiques sont déjà là. Il nous faudra patienter près de deux heures avant d’apercevoir d’assez loin une première baleine à bosse. Comme prédit le brouillard s’est dissipé…. heureusement…..
Puis un quart d’heure plus tard une autre baleine fait surface paisiblement à côté du bateau. Il n’y a plus besoin de téléobjectif pour la photographier…..
Après quelques respirations, elle plonge. C’est un spectacle fabuleux.
Le bateau nous ramène ensuite à Tadoussac.
L’après midi nous allons au Cap-de-bon-Désir ( à Grandes Bergeronnes ) où il est possible de voir d’autres mammifères marins depuis la côte.
L’accès aux rochers est aménagé et il y a effectivement pas mal de monde dont deux guides du parc marin qui répondent aux questions des visiteurs. Nous n’y restons pas très longtemps mais nous observons un petit rorqual qui passe presque à nos pieds
Et nous apercevrons aussi , plus au large, un béluga.
Le sous-bois entre la côte et le parking est occupé par des Epipactis Helleborine en pleine floraison et des Cornus Canadensis
5°) Ottawa
Nous descendons en suite vers le sud en passant pas le parc du Saguenay, de nouveau sous la pluie. Entre les mamelons rocheux du Bouclier Canadien les bancs de sables hébergent une forêt de résineux, d’érables et de bouleaux. Dans le sous-bois on trouve aussi des myrtilliers sauvages ( plusieurs variétés assez délicates à identifier, il pourrait s’agir ici de V. Angustifolium) et des Clintonia Borealis
Petite escale à Québec
Puis direction Montremblant en passant par Trois-Rivières et Montréal où nous passerons une bonne partie d’une après-midi dans les embouteillages.
A Ottawa nous visitons le parlement où les boiseries intérieures ont été remplacées par un revêtement en pierre de Tyndall suite à l’incendie de 1916. Le Musée des Civilisations conçu par l’architecte autochtone Douglas Cardinal est tout en lignes courbes comme nombre de bâtiments qu’il a conçu. La façade d’entrée qu’on ne remarque pas d’emblée parce qu’on arrive généralement latéralement à celle-ci est plutôt surprenante avec son aspect »humanoide »……
C’est le revêtement extérieur des constructions de cet ensemble qui est ici en pierre de Tyndall. Cette pierre, issue d’une carrière du Manitoba, contient des inclusions de fossiles et présente deux zones entrelacées de teintes distinctes.
L’ origine de cette structure serait due à des animaux qui auraient creusé des galeries dans le dépôt de boue d’un océan peu profond situé sous un climat chaud du type équatorial actuel. Cette boue serait devenue la partie claire de la pierre et les galeries rebouchées avec une matière de composition très légèrement différente aurait pris une coloration plus sombre.
6°) Toronto
Nous continuons notre périple en passant aux Milles Iles. Ici le cours du Saint Laurent devient un vrai labyrinthe. Au cours de la visite le guide explique que nous sommes sur une liaison entre le Bouclier Canadien principal au nord et les Monts des Adirondacks coté Américain.au sud est En effet, les cartes suivantes expliquent très bien la situation où le bouclier canadien est figuré en couleur »chair »
Un dôme dans le bouclier canadien a été mis à nu et érodé au cours de la dernière glaciation: Il est appelé Frontenac Axis ( ou Frontenac Arch) . Ce dôme agit comme un barrage de 80km de large pour le lac Ontario en amont. Les iles, qui sont en réalité au nombre de 1865, sont donc la partie émergée de la surface granitique du Bouclier Canadien. Beaucoup sont habitées, bien que de hauteur très faible au dessus du niveau du fleuve. Dans ce secteur le niveau du Saint Laurent varie assez peu.
Nous allons en suite visiter les rives du Lac Huron vers Midland ( Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons) et Owen Sound puis nous rejoignons Toronto. Il fait un temps magnifique, un temps idéal pour prendre notre repas au restaurant tournant de la Tour à 351 m au dessus du sol
Au cours d’une balade dans un des nombreux parcs aménagés au bord du lac Ontario nous rencontrons quelques superbes papillons Monarques :
7°) Niagara
Destination du jour : le grand classique Niagara falls. On décide de s’y rendre en longeant d’abord la côte sud de lac Ontario puis en remontant la rivière Niagara. La plaine côtière sud est au début étroite et très urbanisée, puis commence à s’élargir à partir de Grimsby. Le long de la route des panneaux signalent de »Wineries » , des panneaux de plus en plus nombreux à mesure qu’on s’approche de Niagara-on-the-lake. En dehors de la vigne, qui occupe une bonne partie de la surface cultivée, il y a pas mal de vergers. On arrive au village de Niagara-on-the-lake : il est magnifique avec ses rues arborées et ses boutiques installées dans des maisons au style très »européen ».
Aux alentours nombre de »Wineries » n’ont rien à envier aux châteaux du Médoc. La variété des cépages cultivés est très large , outre les cépages bordelais Merlot et les Cabernets, on rencontre les cépages bourguignons, surtout le Chardonnay et les cépages alsaciens Riesling et Gewurz, mais on rencontre aussi des hybrides comme le Vidal et le Baco . La spécialité locale est le vin de glace.
A la sortie de Queenston , soit à 12km au sud de Niagara-on-the-lake on franchit une côte très marquée pour se retrouver sur un plateau. Le rebord de cette falaise est connu par les géographes sous le nom de Roy Terrace coté canadien ( Eldridge Terrace coté américain…..). C’est ici que se situait les chutes de la rivière Niagara à la fin de la dernière glaciation, il y a environ 12 000 ans. Depuis la rivière a érodé cette falaise , creusé un canyon de 11km de long jusqu’à l’emplacement actuel des chutes. Celles-ci reculent toujours, surtout la partie canadienne où passe 90% du volume d’eau, malgré des aménagements et la réduction du débit de 50% à 75% selon les périodes. Le flux détourné sert à alimenter les centrales électriques canadiennes et américaines installées de chaque côté.
En fait cette falaise, le Niagara Escarpement, a été générée par l’érosion de couches friables situées sous une couche très dure de dolomite.. Cette falaise s’étend de manière quasi continue de Rochester dans l’état de New York jusqu’à la frontière entre les Etats du Wisconsin et du Michigan, contournant le lac Ontario par le sud, partageant en deux le lac Huron avant de longer une bonne partie de l’ouest de lac Michigan .
Le Niagara Escarpement est à l’origine d’une multitude de cascades dont les plus spectaculaires sont les chutes du Niagara
La bateau, rempli de passagers munis d’imperméables bleus, est vraiment tout petit au milieu de la chute canadienne.
Canada les Provinces Maritimes: visite du 09/09/2012 au 22/09/2012
Au Canada le terme de Provinces Maritimes regroupe les trois provinces : La Nouvelle Ecosse , le Nouveau Brunswick et L’ile du Prince Edouard. Si on leur associe en plus la province de Terre-Neuve et Labrador, on parle alors des Provinces Atlantiques.
1°) Le circuit
2°) Halifax
Nous avons rejoint le point de départ de notre visite Halifax en avion après une escale à Toronto.
Halifax est le seul port canadien en eaux profondes de la côte atlantique qui ne soit jamais pris par les glaces en hiver. En plus la configuration topographique de la rade , facile à défendre, lui a permis de jouer un rôle stratégique important pour l’Angleterre pendant les deux guerres mondiales.
Deux évènements importants ont marqué son histoire
Le naufrage du Titanic le 14/04/1912: Si les 700 rescapés du Titanic sauvés par le Carpathia débarquèrent à NewYork , la majorité des corps récupérés ont été ramenés à Halifax et 150 d’entre eux y sont enterrés. La mémoire de cet épisode tragique est toujours très présente dans la ville.
L’explosion du 6/12/1917: Le navire MontBlanc transportant des munitions a été heurté par un autre navire dans le port même de Halifax. L’explosion qui en a suivi a dévasté 2,5km² de la ville et a tué environ 2000 personnes . Ce fut la plus importante explosion jamais provoquée par l’homme avant le premier essai de bombe nucléaire en 1945.
Les anciens quais du port ont été rendus piétonniers. Le musée maritime, quelques vieux bateaux à visiter , des boutiques et des restaurants attirent un foule nombreuse.
Non loin de là, sur la côte , à Peggys Cove un phare typique de la région connu pour avoir servi aussi de bureau de poste, jusqu’en 2009.
La météo , à la télé, parle beaucoup de la tempête tropicale Leslie qui s’approche de la Nouvelle Ecosse. Effectivement, le lendemain nous effectuons le trajet de Halifax à l’ile de Cap Breton sous un déluge. Nous avions prévu une pause à Truro, mais sous cette pluie on a préféré continuer notre route. Bien nous en a pris….. le soir les informations locales ne parlaient que des inondations du jour à Truro…..
3°) L’ile de Cap Breton
Nous avons effectué la visite de la forteresse de Louisbourg sous les dernières pluies de Leslie. Dans l’après midi le temps s’est rapidement dégagé et le soleil est revenu.
La Canada a entrepris , dans les années 1960, une reconstitution d’ environs 20% de la surface de la forteresse originelle construite par les Français à partir de 1715 puis détruite par les Anglais en 1758 et laissée ensuite à l’abandon.
Beaucoup d’Acadiens sont employés dans ce qui est devenu un parc d’attraction où est reconstitué la vie locale de l’époque. Il y a même un restaurant où sont servis quelques spécialités de ce temps là:
Nous enchainons ensuite par le Cabot Trail, route panoramique qui fait le tour des hautes terres de l’Ile de Cap Breton
qui nous mène jusqu’à la communauté Acadienne de Chéticamp.
La drapeau acadien se distingue du drapeau français par l’étoile dorée placée en haut de la bande bleue. Les secteurs où la colonie Acadienne est majoritaire sont très faciles à identifier: tout est peint aux couleurs de l’Acadie…..L’intérieur du restaurant, le phare, un casier à homard…..etc…..
Ici le restaurant acadien propose une assiette dégustation composée de 5 préparations typiquement acadiennes
Puis, quand on quitte ces communautés acadiennes , les villages redeviennent ternes…..
Peu après on rencontre la communauté écossaise…. Normal…. on est en Nouvelle-Ecosse
Pictou héberge la réplique du voilier Hector, voilier qui accosta ici en en 1773 avec les 200 premiers migrants écossais à son bord
Pictou affiche ses origines écossaises jusque sur les lampadaires:
4°) Ile du Prince Edouard
Nous accédons à l’Ile du Prince Edouard par le ferry, nous la quitterons par le pont de la Confédération.
L’ile est très cultivée en comparaison de la Nouvelle Ecosse ou du Nouveau Brunswick essentiellement couverts de forêts. Elle est bordée de nombreuses plages au sable brun-rouge
L.M. Montgomery, écrivaine canadienne très connue est née dans l’Ile du Prince Edouard. A Cavendish on peut visiter la fameuse »maison aux pignons verts » où elle situa son premier roman.
5°) La baie de Fundy
La baie de Fundy a une configuration en forme d’entonnoir qui provoque ces très fortes amplitudes de marées et de fréquents mascarets dans la rivière Petitcodiac.
Ces fortes marées ont érodé la falaise du cap Hopewell entrainant la formation de stacks : rochers isolés du littoral, que l’on peut aller voir à marée basse.
6°) L’Acadie
Les Acadiens sont installés essentiellement au Nouveau Brunswick, où ils représentent 1/3 de la population totale. Ils ont obtenu en 1969 que la province soit officiellement bilingue anglais- français. Dans la pratique ils ont encore des difficultés à faire appliquer ce bilinguisme.
Dans la région de Caraquet ils sont largement majoritaires à plus de 98%. La ville de Caraquet s’est autoproclamée capitale de l’Acadie
Le drapeau Acadien a été créé St Louis de Kent et adopté par la communauté acadienne le 15 Août 1884 puis reconnu officiellement par le Nouveau Brunswick en 1982
7°) Sud du Nouveau Brunswick.
Peu avant Saint-Andrews, à Bayside, un centre d’interprétation relatif à l’ile Sainte Croix a été installé.
La présence de la bannière américaine peut paraitre surprenante. L’ile Sainte Croix est en territoire américain, juste à la frontière avec le Nouveau Brunswick et ce centre d’interprétation est devenu international d’un commun accord entre les Etats Unis et le Canada.
Mais que représente cette ile de Sainte-Croix? C’est sur cette ile qu’une première installation permanente d’européens : des français, a été tentée en juin 1604. L’impréparation à la rigueur de l’hiver entraina la mort de la moitié de ces premiers colons. L’établissement fut transféré l’année d’après dans un endroit plus favorable : Port Royal situé de l’autre coté de la baie de Fundy, en Nouvelle Ecosse. Les colons apprirent à surmonter les hivers rigoureux de cette région grâce à l’aide des Indiens locaux avec lesquels ils commerçaient.
8°)Digby Port Royal et Anapolis Royal
Port Royal est situé non loin de Digby dans une anse abritée à l’embouchure de l’Anapolis river . Une reconstitution du site peut se visiter
Détruit par les Anglais en 1613, un nouveau site fut aménagé non loin de là. Il resta français jusqu’en 1711 malgré de nombreuses attaques Anglaises. Ce fut la capitale de l’Acadie pendant toute cette période.
En 1711 il bascula entre les mains des Anglais et fur rebaptisé Anapolis Royal.
La vue aérienne de l’état du site actuel montre l’ampleur des travaux de fortifications qui ont pu être réalisés pour défendre ce site.
Digby est aussi la »capitale » de la coquille St Jacques, nous n’avons pas résisté à la tentation
Commentaire: On parle beaucoup en France des Québecquois mais beaucoup moins des Acadiens dont on connait finalement assez mal l’histoire très difficile et mouvementée. Ils ont résisté farouchement à l’assimilation par les colons anglais, et, maintenant que leur communauté est enfin reconnue , ils sont très »expansifs » , très accueillants et toujours disponibles. C’est avec beaucoup de plaisirs que nous avons découverts ces français du Nouveau Monde.
Voyage en Corse du sud du 20 au 26 04 2012
Départ de Orly en avion le 20/04 en direction d’Ajaccio
Au cours de précédents voyages j’ai pu noter qu’il était possible, dans certains cas, de faire fonctionner le GPS de mon HTC Desire à l’intérieur d’un avion de ligne. Comme j’ai pu avoir un siège près d’un hublot , je tente l’expérience. J’obtiens un »fix » du GPS assez facilement et je décide d’enregistrer le tracklog. Il est tracé en vert sur la carte Google suivante.
En arrivant dans le sud de la France le ciel se dégage et on peut voir le sol. J’en profite pour prendre des photos géolocalisées de sites visuellement intéressants que je pourrai identifier en suite en positionnant la photo sur la carte.
La première photo représente la vallée de la Durance à Chateau Amoux
La deuxième photo représente la côte méditerranéenne au niveau de Fréjus
J’aurais eu beaucoup de mal à identifier ces lieux sans la géolocalisation de ces deux photos.
La troisième photo a été prise à l’arrivée à Ajaccio
J’ai pu réaliser cela simplement avec les applis sous Android VDLys PDA Pic et TCL
Arrivés à Ajaccio, première destination : Les Sanguinaires
La mer est agitée , comme souvent ici ……
Nous faisons le tour de l’ilot et remarquons coté mer de belles narcisses à bouquet particulièrement difficiles à photographier avec le vent qui souffle…..
De retour à l’hôtel, à la nuit tombée, nous avons une belle vue sur la baie d’Ajaccio de la fenêtre de la chambre
Le 21/04 cap sur Propriano par la côte.
Il y a des cyclamen à profusion le long des routes:
Puis nous rencontrons les premiers Orchis papillons, que nous retrouverons fréquemment par la suite.
Arrêt à Filitosa afin de découvrir les statues-menhirs
Puis arrivée à Propriano pour assister le départ du Ferry depuis notre chambre
Le 22/04 Propriano- Bonifacio
Temps gris et couvert une bonne partie de la journée. Visite de Sartène puis arrêt à la Bocca de Roccapina. Ensuite petite balade à la Punta di Capineru pour photographier quelques plantes endémiques de Corse dont le Silene soyeux .
Arrêt aussi à la Tonnara: le vent s’est levé , nous n’y restons pas très longtemps.
Visite à l’ Ermitage de la Trinité qui offre une vue magnifique sur Bonifacio.
Arrivée à Bonifacio et visite de la ville.
Un escalier typique des habitations de la citadelle de Bonifacio…. La place manque….
23/04 Bonifacio
Après être passé au phare de Pertusato nous prenons la direction de Sotta
Arrêt à Chera pour les orchidées nombreuses sur le bord de la route: ici Serapias cordigera
Puis arrêt à Canni pour son Oriu ( abris sous roche)
On poursuit le chemin jusqu’à l’Ospedale où on trouve de magnifiques crocus
Et retour à l’hôtel
24/04 Bonifacio-Solenzara
On visite les nombreuses plages de cette côte sans oublier l’une des plus connue: Palombaggia
On continue à rencontrer des fleurs intéressantes comme le Ciste jaune :
et par endroits de nombreuses orchidées .
Arrivés à Solenzara nous montons à la Penna qui offre de son altitude de 400m un point de vue magnifique sur la côte. Tout à coté on remarque le petit village de San Quilico , son église et son clocher extérieur.
25/04 Solenzara-Ajaccio
Retour par le col de Bavella et les aiguilles du même nom
Puis nous avons à affronter pas mal de kilomètres de routes particulièrement tortueuses avant de rejoindre Ajcaccio
En allant visiter le golfe de Lava nous avons l’opportunité d’admirer de nombreuses orchidées sur le bord de la route ……… juste avant le passage de la faucheuse……
Une Serapias neglecta
En début de soirée à Ajaccio en passant devant la Préfecture une belle conjonction de la Lune et de Vénus.
26/04 Ajaccio Paris
Avant de prendre l’avion un petit tour dans le maquis environnant où nous trouvons de superbes colonies de Liseron de Provence
et les premières fleurs du Ciste de Crête
Mal placé dans l’avion, au niveau des ailes, impossible d’obtenir un fix du GPS….. Pas de tracklog de retour.
Photos de France: Normandie et Bretagne
Puis en suivant par la Normandie et la Bretagne
Aber-Wrac’h (29)
Mont Saint Michel (50)
Cancale (35)
Dinan (22)
Saint-Malo (35)
Honfleur (14)
Etel (56)
Etretat (76)
Photos de France : Sud-Ouest
Je me propose de vous présenter quelques unes de mes photos préférées de France.
En commençant par le Sud-Ouest:
Arcachon (33)
La Rhune (64)
Saint-Jean-Pied-de-Port (64)
Millau : le pont (12)
Puy-l’Evêque (46)
Collonges-la-Rouge (19)
Saint-Emilion (33)
Quelques fleurs d’Amérique du Nord (Suite)
Photos de fleurs de notre dernier voyage en Juin 2011
A) Etat de Washington
Trillium ovatum
Lysichiton americanus
B) Oregon
Aquilegia formosa
Dicentra formosa
C) Montana
Erythronium grandiflorum
Penstemon rydbergii
Dodecatheon pulchellum
Mertensia longiflora
D) Wyoming
Wyethia arizonica
Clematis hirsutissima
Quelques fleurs d’Amérique du Nord
Voici quelques photos de fleurs prises au cours de voyages touristiques récents et que j’ai pu identifier grâce aux documents disponibles sur internet, en particulier le site http://plants.usda.gov/java/
J’ai pu commettre des erreurs, faute de disposer de documentation plus précise.
N’hésitez pas à me le signaler.
Merci d’avance
A) Californie
Calochortus splendens ; Mai 2009
Salazaria mexicana ; Mai 2009
B) Arizona
Argemone pleiacantha ; Mai 2009
Carnegiea gigantea ; Mai 2009
Cylindropuntia versicolor ; Mai 2009
C) Utah
Sphaeralcea ambigua ; Mai 2006
Wyethia arizonica : mai 2006
D) Nevada
Eremalche rotundifolia ; Mai 2009
E) Alberta
Calypso bulbosa ; Juin 2007
Castilleja miniata ; Juin 2007
Nord-ouest des USA : Voyage du 5 au 20/06/2011
Notre voyage a débuté à Seattle (WA) pour se terminer à Salt Lake City (UT) en passant par le Mont Rainier, le Mont St Helens, Portland (OR) , Glacier N.P. et Yelowstone N.P.
Après une journée de visite de Seattle nous prenons la direction du Mont Rainier. L’accès à Sunrise est fermé : trop de neige. Le col Cayuse pass est ouvert ainsi que l’accès à Paradise Valley ( 1650 m). La neige est si épaisse sur ce dernier site qu’il n’y en fait rien à voir… à l’exception d’une marmotte perdue dans la neige.
Depuis son explosion le 18 Mai 1980, le Mont St Helens a été transformé en site touristique.
Une route, construite à flanc de montagne de manière à éviter sa destruction par une éventuelle nouvelle éruption, conduit au centre d’observation. Un grand nombre d’informations sont disponibles sur place pour expliquer au visiteur ce qu’il s’est passé pendant et depuis l’éruption, puisque le volcan est toujours en activité réduite. La photo prise le jour de notre visite montre un panache de fumée s’échappant du centre du cratère.
Portland cité des roses……. mais très peu de rosiers étaient fleuris lors de notre visite de l’International Rose Test Garden. Nous nous sommes alors rabattus sur le Crystal Springs Rhododendron Garden, qui présente une très grande variété de magnifiques rhododendrons
Direction Glacier N.P. via Spokane, deuxième ville de l’état de Washington, en terme de population, et Kalispell (MT).
Arrivés à West Glacier, la première chose est d’aller aux renseignements au Visitor Center. On nous indique que la principale route » Going to the sun » est fermée : une photo prise d’hélicoptère quelques jours plus tôt montre le Visitor Center du col Logan englouti sous la neige, seule un partie du faîte du toit restait visible . Le pronostic du ranger de service est que cette route ne sera pas ouverte avant mi-juillet……. Il ne reste donc plus qu’à faire le tour par le col Marias , plus au sud. Nous allons jusqu’à Waterton au Canada
tout en visitant les quelques sites qui restent accessibles, comme Two Medecine Lake :
où il reste encore pas mal de neige malgré une altitude de 1580 m seulement.
Un site d’observation de chèvres des rocheuses a été aménagé à l’extrême sud du parc près de la route. A l’aller aucune chèvre n’est visible , par contre au retour nous pouvons observer deux chèvres sur le site, dont l’une affronte sans peine une pente très abrupte et instable.
Maintenant cap au sud vers Yellowstone.
Je suis un peu inquiet vu l’enneigement important de Glacier park, sachant que l’altitude de Yellowtone est bien plus élevée.
Arrivés à Gardiner nous apprenons au Visitor Center que toutes les routes sont ouvertes…. soulagement….
Les points d’intérêts à Yellowstone : les geysers , les sources d’eaux chaudes, le canyon de la Yellowstone river et les animaux sauvages. Pour observer ces derniers la seule solution est d’être »au bon endroit au bon moment » comme m’a rappelé fort justement un habitué. Nous avons donc parcouru à plusieurs reprises les routes du parc à la recherche d’animaux à observer, sans négliger les autres curiosités. Concernant les bisons, pas de problème, ils sont très nombreux et ils sont chez eux, donc ils circulent partout. Quand on en rencontre sur les routes, il faut attendre patiemment qu’ils se décident à nous laisser la place.
Nous aurons l’opportunité d’observer aussi quelques ours et trois grizzlis.
Dès qu’un ours est proche de la route, très rapidement des rangers arrivent pour maintenir les curieux à distance. Il faut donc être équipé d’objectifs à longue focale pour pouvoir faire des photos correctes. il reste une autre solution: découvrir l’ours avant les rangers et faire des photos de plus près comme l’exemple ci-dessus………
Le matin du départ de Yellowstone nous avons eu la chance que le ciel soit dégagé ce qui nous a enfin permis d’admirer le geyser mythique du park : Old Faithful, dans des conditions idéales.
En chemin vers Salt Lake City, peu après Jackson Hole nous avons eu la chance de rencontrer un orignal. Cet animal est très peureux, donc plutôt difficile à voir.
Avant le départ, visite de la cité de Mormons et du monument à la gloire de pionniers
Contrairement à nos précédents voyages de 2006,2007,2008 et 2009, les hôtels où nous sommes allés cette année offraient tous gratuitement l’accès internet par WiFi. Ainsi nous avons pu transmettre quotidiennement nos photos et enregistrements vocaux géolocalisés réalisés avec mon smartphone et le logiciel VDLysPDA. C’est bien plus sympa à utiliser que le traditionnel E-mail.
Voyage en Toscane du 04 au 08 Avril 2011
L’accès au centre historique de Florence étant délicat en voiture, nous avons donc choisi de loger pas trop loin avec une liaison par chemin de fer. Nous avons donc sélectionné l’hôtel DATINI à Prato en raison de son offre de prix très abordable pour une chambre petits déjeuners compris . Nous y sommes restés toute le durée du séjour.
Après avoir pris possession de notre voiture de location à l’aéroport nous avons posé nos valises à l’hôtel puis avons pris la direction de Pise. Nous avons mis une heure environ pour parcourir les 87 km par l’autoroute. Il y avait énormément de monde sur le site de la tour penchée et des autres monuments.
Ensuite retour vers Prato en passant par Lucca. La vieille ville est entourée d’un mur d’enceinte en brique et terre fort bien conservé,
Le deuxième jour a été consacré à la visite de Florence: Nous avons pris un train qui , bien qu’omnibus , nous a mené aux abords de la vieille ville en une demi-heure environ. Ce qui surprend c’est le contraste de couleur entre les bâtiments religieux en marbre principalement blanc avec des incrustations de couleurs variées et les autres bâtiments en pierre ou crépis le plus souvent en brun foncé.
Florence était envahie de touristes, comme les rues sont étroites , la circulation est délicate surtout quand il faut partager ce peu d’espace avec les voitures.
Le nombre d’édifices religieux et de »palazio » révèle l’immense richesse passée de cette ville.
Le troisième jour nous partons pour Sienne. Nous décidons de visiter la Toscane profonde en évitant l’autoroute. Nous suivrons la SR222 La photo suivante résume bien le paysage typique toscan : beaucoup d’oliviers, de la vigne et des ifs
Il parait que les ifs sont plantés autour des maisons pour se protéger du vent ??? Nous n’avons jamais rencontré d’éoliennes au cours de ce voyage….. Priorité à la protection des sites?
Nous arrivons à Sienne alors que le marché bat son plein. Nous avons beaucoup de difficultés à circuler. Nous finissons par trouver, non sans mal, une place de parking.
Nous nous rendons à la fameuse Piazza del campo où se déroule le Palio: course de chevaux bisannuelle traditionnelle.
La place parait bien petite pour accueillir un tel évènement si populaire
Puis nous nous rendons au »Duomo », la cathédrale. Sa façade est bien entendu en marbre, mais sa particularité est entre autre le sol intérieur comportant de nombreuses marqueteries de marbre.
Nous reprenons la voiture nous dirigeons au sud-est de Sienne pour visiter une région appelée Le Crête: ce sont des collines vouées à la culture de céréales où les ifs sont les seuls arbres.
Nous retournons en suite vers l’hôtel en passant par San Gimignano : le village aux treize tours
En fait la surface au sol de chaque maison est très faible ce qui conduit naturellement à les étendre en hauteur. La compétition entre les habitants les a poussés à les construire de plus en plus hautes, jusqu’à plus de 50m de hauteur. Nous avons demandé à un habitant que contenaient ces tours : en fait dans la partie basse il y a l’habitation, puis un escalier pour atteindre une terrasse au sommet. La hauteur de la tour n’était que la traduction de la richesse de son propriétaire. Au XIIIe siècle le village comportait 75 tours…….
Le quatrième jour nous prenons la direction d’Arezzo par la SP1. La route serpente d’abord au milieu des oliviers puis à partir de Castelfranco di Sopra on rentre dans les vignes du Chianti
Nous passons finalement Arezzo sans nous arrêter, montons visiter Cortona, puis filons vers Castiglione del lago. C’est bientôt l’heure de manger, il fait un temps superbe, on va essayer de trouver un restaurant au bord du lac de Trasimeno.
Les abords du lac sont superbes
et nous trouvons un restaurant avec terrasse très bien exposée. Je suis un peu saturé de plats de pâtes, J’ai tout d’un coup le souvenir d’avoir lu dans un guide qu’une spécialité de Toscane était le »bistecca alla fiorentina ». Le restaurant ne le propose pas en version »alla fiorentina » mais je commande quand même le steak de la carte.
On me sert une dose de viande qui dépasse largement mes capacités d’assimilation, heureusement mon épouse est restée fidèle aux pâtes, nous pouvons ainsi rééquilibrer les parts. La viande se révèle très parfumée et fondante: un vrai régal.
Nous retournons vers notre hôtel en suivant la route des vins passant par Monte San Savino et Montevarchi
Le dernier jour arrive, notre avion décolle en fin d’après-midi, nous décidons donc de visiter les alentours de Florence. Nous nous arrêtons à Fiesole: superbe petit village qui surplombe Florence. Nous visitons le parc archéologique réputé pour ses vestiges Etrusques et Romains.
Au restaurant je commande de nouveau un steak. Ici la dose est beaucoup plus raisonnable mais la qualité est toujours au rendez-vous. Puisque j’en suis à innover j’abandonne l’incontournable »tiramisu » pour une autre spécialité locale les »cantucci al vinsanto » : ce sont des gâteaux très secs aux amandes qu’on trempe dans un genre de vin de paille. C’est très bon
De retour à l’aéroport, la boutique hors taxe offre de multiples »packages » de cette spécialité. Nous en choisissons un qui se révèlera décevant: le point critique est de trouver le Vinsanto bien adapté, c’est le composant crucial, en fait.
En conclusion:
L’hôtel était très bien, son emplacement nous a conduit à contourner souvent Florence, mais comme nous avons échappé aux bouchons, ce ne fut pas un problème
La Toscane est une magnifique région tant sur le plan historique, architectural que sur l’aspect géographique et culinaire.